Depuis la réforme de la loi de finances pour 2018, de nombreuses personnes pensent qu’il n’est plus possible de cumuler prêt immobilier et allocation de logement familiale (ALF) pour les nouveaux propriétaires.
Pourtant, une décision récente du Conseil d’État du 14 février 2025 vient clarifier une situation fréquente : le remboursement anticipé suivi d’un nouveau prêt sur le même bien.
Un homme avait souscrit un premier prêt immobilier le 24 octobre 2014 pour acheter sa résidence principale, qu’il occupait alors avec son épouse.
À la suite de leur divorce, il rembourse par anticipation ce prêt, puis en souscrit un nouveau le 17 juillet 2019 pour continuer à financer le même bien immobilier.
Problème : selon la CAF (Caisse d’allocations familiales), ce nouveau prêt est postérieur au 31 décembre 2017, date à partir de laquelle, selon la loi de finances 2018, plus aucune aide au logement ne peut être versée aux accédants à la propriété.
Résultat : la CAF réclame le remboursement de 2 109 euros d’allocations perçues entre juillet 2020 et septembre 2021.
La loi de finances pour 2018 a effectivement supprimé l’aide au logement pour les accédants à la propriété à compter du 1er janvier 2018.
Selon le texte, seuls les prêts :
ouvrent encore droit à l’allocation logement (ALF ou APL accession).
Toute signature postérieure exclut l’éligibilité… du moins en apparence.
Saisi du litige, le Conseil d’État (5e chambre, décision du 14 février 2025, n° 488054) rejette la position de la CAF.
Il juge que, même si le nouveau prêt est signé après 2018, il ne s’agit pas d’une nouvelle accession, mais d’un financement complémentaire ou de substitution à un prêt initial contracté avant la date butoir.
Conclusion : le prêt de 2019 est admissible au bénéfice de l’ALF parce qu’il prend le relais d’un prêt antérieur à 2018 destiné au même logement.
Le Conseil d’État interprète le texte dans l’esprit du législateur : fermer l’ALF aux nouvelles acquisitions, pas sanctionner les accédants en cas de changement ou de restructuration du prêt pour des raisons personnelles (divorce, rachat, rééchelonnement…).
Il ne s’agit pas d’un nouvel achat, mais de la continuité d’un financement existant.
Cette jurisprudence du Conseil d’État est précieuse pour :
Pour louer un bien, vous aurez généralement besoin de fournir des documents tels qu'une pièce d'identité, des preuves de revenus, des références et un dossier de crédit. Ces documents aident le propriétaire à évaluer votre solvabilité et votre capacité à respecter les termes du bail.
En cas de litige immobilier, il est conseillé de consulter un avocat spécialisé. Ils peuvent vous aider à comprendre vos droits et obligations, et à explorer les options de résolution, telles que la médiation ou le recours aux tribunaux. Il est important d'agir rapidement pour protéger vos intérêts.
Les locataires ont plusieurs droits, notamment le droit à un logement sûr et habitable, le droit à la vie privée et le droit de ne pas être discriminé. Les lois varient selon les régions, mais en général, les propriétaires doivent respecter les termes du contrat de location et effectuer les réparations nécessaires.
Pour acheter une propriété, il est essentiel de suivre plusieurs étapes. D'abord, il faut déterminer votre budget et obtenir un financement. Ensuite, recherchez des propriétés qui répondent à vos critères. Une fois que vous avez trouvé une propriété, vous devez faire une offre, négocier les termes et, enfin, finaliser la transaction avec l'aide d'un avocat spécialisé.
Le droit immobilier est une branche du droit qui régit les relations juridiques liées aux biens immobiliers. Cela inclut l'achat, la vente, la location et la gestion des propriétés. Les avocats spécialisés en droit immobilier aident les clients à naviguer dans les lois et règlements qui s'appliquent à ces transactions.